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«Flibustiers», «McDonald’s de la presse», «journaux jetables», les journalistes des quotidiens gratuits ont essuyé des salves de gros calibre de la part de leurs collègues de la presse quotidienne payante lors de leur apparition en 2001 au Québec et en 2002 en France. Depuis, les clameurs se sont tues, les esprits se sont apaisés. L’«apocalypse presse» n’a pas eu lieu, mais les comptes ne sont pas terminés. Il ne se passe pas de mois sans qu’un nouveau quotidien gratuit soit lancé. Les quotidiens payants sont sur la défensive: ils intéressent de moins en moins de lecteurs.

L’étude de ces nouveaux journaux gratuits et de leurs effets sur la presse en général est passionnante. Les gratuits étonnent en ce sens qu’ils ne sont pas si différents des quotidiens payants. Les Métro et autres 20 Minutes agissent comme des rouleaux compresseurs. Ces «Attila du papier» soulèvent d’autant plus d’inquiétudes que personne, avant François Martin et Ludovic Hirtzmann, n’avait pris le temps de les étudier.

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