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Né d'un père disparu et d'une mère alcoolique, Stanley Vollant est sauvé de l'orphelinat par son grand-père innu, pêcheur de saumons et trappeur de Pessamit, sur la Côte-Nord. Élève brillant doté d'une mémoire prodigieuse, il doit surmonter sa peur du sang et sa phobie des cadavres pour devenir, en 1994, le premier chirurgien d'origine autochtone de l'histoire du Québec. Tout au long de son parcours, il se fera remarquer par ses succès scolaires... et ses prouesses athlétiques. Coureur de fond, joueur de football, marathonien, il prendra part à plusieurs compétitions jusqu'à ses études supérieures. Mais à la suite d'une série d'échecs personnels, dont deux divorces, il sombre dans une dépression qui le mènera au bord du suicide. C'est le visage de ses enfants, apparaissant sur l'écran de son téléphone portable, qui le retiendra au moment de poser le geste ultime.

Aujourd'hui considéré comme un modèle de réussite pour les autochtones et pour les Québécois dans leur ensemble, il a entrepris en 2010 une grande marche pour sensibiliser l'opinion publique à la cause des Premières Nations et à l'importance de l'exercice physique. Conférencier recherché, lauréat de plusieurs prix, il mène de front plusieurs batailles, dont celle consistant à former plus de médecins issus de minorités culturelles.

«Le tracé est fait, suivez le chemin» conclut le médecin à l'endroit de ses compatriotes.

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