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Notre assiette se remplit facilement. D’aliments, de conseils, de recommandations et de tendances. Nous vivons dans une singulière abondance. Les aliments sont partout, mais rarement avons-nous l’occasion d’apprendre ce qu’ils représentent de travail et de sens.

La chaîne qui nous relie à la terre s’est allongée, étirée jusqu’à ce qu’il soit impossible d’en voir le début. Même chose pour la mer; ce qui se pêche dans nos eaux prend la route de l’étranger et des espèces qui croissent ailleurs reviennent dans nos assiettes. Curieux échanges commerciaux faisant voyager vitamines et protéines dans toutes les directions.

Nous avons oublié qu’il y a moins de 100 ans, on savait engranger, empoter, conserver. Aurons-nous encore longtemps le luxe de consommer les fruits de l’autre hémisphère toute l’année? Saurons-nous remettre en valeur terroirs et territoires pour enfin cesser de penser que l’Abitibi ou la Gaspésie sont des «régions éloignées» alors que le Chili et l’Afrique du Sud nous semblent à côté?

Ce livre questionne toutes ces saveurs planétaires standardisées. Il nous dit que l’herbe n’est pas toujours plus verte dans le pré voisin et propose de considérer l’aliment pour ce qu’il est: un lien avec la terre, la mer, et les êtres humains qui capturent, cultivent, transforment… pêchent, jardinent et cuisinent. Il nous invite à nous réconcilier avec les saisons, à nous serrer les coudes autour de la table pour retrouver le plaisir d’être bien… dans nos assiettes.

Il se termine par les témoignages de personnalités d’ici sur l’alimentation: Normand Bourgault, Guy Debailleul, Françoise Kayler, Marie Marquis, Ghislain Picard, Claude Villeneuve et Laure Waridel.

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