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Passion : nature

Sept ans de chroniques engagées

Par Louis-Gilles Francoeur

Avant-propos de Bernard Descôteaux, préface de Daniel Pinard

On a trop souvent opposé nature et culture en imaginant le praticien de l’une comme un adepte de la confrérie du moustique et l’autre comme un pique-assiette de vernissages ou de premières. Mais en réalité, l’opposition nature-culture n’est qu’apparente: nos visions de l’une et de l’autre changent pour le mieux et pour le pire tout en s’enrichissant.

C’est ce que veut montrer le pionnier du journalisme environnemental québécois, Louis-Gilles Francoeur dans la chronique Weekend Nature que publie, chaque vendredi, le quotidien Le Devoir et dont ce livre présente une sélection fort éclairante.

Si la chasse et la pêche demeurent, encore aujourd’hui, des piliers de la culture populaire en matière de fréquentation de la nature, il faut reconnaître que ces pratiques se modifient beaucoup. Ainsi, les nouvelles générations de «coureurs des bois», imprégnés de nouvelles idées et de technologies inventives, adoptent de nombreuses autres formes d’activités de plein air qui reflètent les valeurs contemporaines. Et se sont répandus depuis une vingtaine d’années de nouveaux sports comme le canot camping, le trekking, la longue randonnée à vélo, le kayak de mer, la chasse à l’arc et ainsi de suite. D’autres ont versé dans les loisirs motorisés (VTT, motomarines et motoneiges), activités souvent conflictuelles parce que s’appuyant sur des valeurs différentes.

Enfin, ce livre fait une place de choix aux connaissances scientifiques récentes, autant celles des usagers que celles produites par les chercheurs, généralement biologistes de terrain, dont le travail essentiel demeure malheureusement largement méconnu.

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